KHMERM@ILLE

Moving Forward

Saison de vendanges 2017 au Domaine Gravennes

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Quelques petits articles que j’ai écrits sur l’expérience des vendanges au Domaine des Gravennes (Cote du Rhone bio à Suze la Rousse):

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Episode 1: ici

Episode 2: ici

Episode 3: ici

Episode 4: ici

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mai 26th, 2018 at 10:32

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Très bel article sur Madame Sopha

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Voici le lien vers un très bel article sur « Madame Sopha », « Mayéye » avec qui je travaillais et que je considère et respecte comme ma grand mère cambodgienne.

https://asialyst.com/fr/2017/07/13/cambodge-in-sopha-ou-courage-d-une-vie/

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juillet 19th, 2017 at 10:09

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L’évolution de ma rue à battambang

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Battambang, petite ville provinciale du Cambodge où j’ai passé une année riche en 2009/2010. Retour sur mes traces. C’est toujours amusant et déroutant de retourner dans un lieu où l’on a vécu il y a assez longtemps pour voir le changement. Surtout dans ces zones du monde en pleine évolution.

Des immuables qui ne changeront pas de suite: Battambang et sa rivière Sangker, ses ponts (un nouveau tous les 5 à 10 ans). La statue de Battambang au rond point en arrivant depuis Phnom Penh. Quelques vieilles maisons coloniales qui n’ont pas encore été détruites et qui rappellent le passage des français, ainsi que le marché Sangker et les rues numérotées dans le centre ville. Des restaurants que l’on reconnaît et qui sont toujours là (les serveuses me reconnaissent parfois…), des activités qui semblent perdurer (comme mon club de badminton où je retrouve un petit papi que j’aimais bien et qui parlait français et allemand), les night markets où l’on peut diner d’un fried rice et d’une bière au frais, les bonzes qui font l’aumône pour leur repas, les pagodes qui beuglent leurs prières dans des hauts parleurs pourris à 5 heures du matin, les tentes des mariages qui privatisent les rues, les touristes avec leur lonely planet qui vont dans les quelques cafés pour Baraing, le sport le soir le long de la rivière…ca n’a pas changé.

Battambang n’est pas Phnom Penh. Elle est plus campagnarde et provinciale, c’est plus tranquille, moins le tourbillon! Mais il y a quand même pas mal de changements: des nouveaux bâtiments (jamais vraiment jolis, tels tous ces hôtels construits par les riches de Battambang ou les généraux qui doivent blanchir leur argent sur les bords de la rivière), tous ces nouveaux magasins de motos et tracteurs en périphérie de ville et ces nouveaux supermarchés chinois en centre ville où l’on trouve tout (vraiment tout ce dont un baraing ou cambodgien aisé pourrait avoir besoin; il faut juste y mettre le prix. Combien de temps résisteront les petites boutiques du centre ville et les marchés?).

Les chemins en latérite sont remplacées par des routes goudronnées et les routes goudronnées par des double ou triples voies. Les maisons (même coloniales!!) sont remplacées par des immeubles; les vélos sont remplacés par des motos (amusant de voir les parkings dans les lycées et universités où l’on perçoit bien ce changement), les chaines de restaurant qui débarquent (ouf pas encore de Mc do!), les khmers qui parlent de plus en plus anglais.

Dans les campagnes, dès que l’on s’éloigne, on sent moins ce changement et on retrouve cette vie cambodgienne campagnarde qui semble immuable, mais qui elle aussi est en pleine révolution avec l’utilisation de machines, de nouveaux canaux pour faire arriver l’eau, l’électricité qui arrive dans les petits villages, les chemins cabossés qui se transforment en route goudronnée, et de nouveaux grands batiments pour stocker le riz, appartenant souvent à des étrangers (dont des chinois ou thailandais).
Ca bouge, ca avance, est ce bon? Oui et non, mais le mouvement n’est pas prêt de s’arrêter. Pas à moi de juger cette élan.

J’ai loué une moto et me balade dans Battambang et les alentours avec Chris. Je cherche à retrouver ma maison et les voisins que j’aimais bien. Le petit sentier en latérite s’est lui aussi transformé en rue goudronnée. Ma maison en bois et mes voisins sont introuvables…j’ai pourtant la bonne mémoire des lieux. Je tatonne, je regarde. Un khmer me dévisage: que fait un baraing avec sa moto à regarder partout dans cette rue. Je reconnais alors le gars: c’est le fils du voisin! on se retrouve avec joie. La maison en bois a été rasée, la “marre aux moustiques” a été rebouchée. la maison des ancêtres, elle est toujours là.

Un nouveau petit bar, magasin est tout juste en train d’ouvrir: les voisins viennent de l’ouvrir. La fille puis la soeur arrivent et on se retrouve avec joie. La petite fille qui venait de naitre est maintenant une grande fille de 7 ou 8 ans. Je veux voir la grand mère que j’aimais bien et avec qui je pouvais rester longtemps devant la maison juste à être là sans parler. Elle habite ailleurs chez une autre de ses filles maintenant. Je repasse quelques jours plus tard et nous nous retrouvons: elle a pris des cheveux blancs et moi des kilos, mais nous nous retrouvons avec joie. On m’offre une bouteille d’eau fraiche et un gateau de riz gluant. On essaie de se parler un peu, mais ca s’arrete vite…Frustrant de ne pas pouvoir nous raconter tout le temps passé, mais grande joie de revenir sur ce lieu et de revoir ces personnes.

Fin d après midi à Battambang. Les berges de la rivière sangker s animent des sportifs. Je ne sais plus comment s appelle ce jeu mais il est très populaire ici au cambodge.

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Maison coloniale à Battambang à côté de notre hôtel et du marché.

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Petite série de photos et portraits datant de 2009/2010 lors de mon année au cambodge avec #enfantsdumekong

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avril 1st, 2017 at 7:58

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oh Tchè niyè ? quand le khmer revient

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Elle est curieuse cette mémoire! Elle me fait souvent défaut pour retrouver des noms ou me souvenir d’informations que j’estime utiles et parfois elle ressort des vieux souvenirs que je pensais avoir oublié! C’est ainsi que mon khmer est revenu presque comme quand j’avais quitté le Cambodge, sans l’avoir pratiqué du tout!!
Au moins pour faire du small talk, negocier un peu les prix (grand fierté quand j’ai pu avoir ma bouteille d’eau au prix cambodgien aux temples d’Angkor!), me débrouiller dans la rue.
Pendant cette année sabbatique, j’ai appris et réussi à communiquer sans vraiment parler, mais c’est vrai que ça change beaucoup la relation quand on parle un peu la langue. Et si je devais apprendre une nouvelle langue? ce serait surement le russe!

Voir liste des mots français khmerisés
http://khmermaille.free.fr/blog/?page_id=181

Petite série de photos et portraits datant de 2009/2010 lors de mon année au cambodge avec #enfantsdumekong

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Le gardien d un mausolée d un carnage khmer rouge s essaie au français…

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avril 1st, 2017 at 7:54

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Les flics

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Comme les chiens et les taxis, c’est pas ceux que j’ai préféré pendant mon voyage! Heureusement, je n’en ai pas croisé trop, à part ceux ci.
Battambang, le matin sur ma moto. Avec Chris, nous sortons de prendre notre petit déjeuner habituel et allons nous rendre à la station de bus pour acheter des tickets. Je prends le chemin le plus court, et suis le flux de motos qui remonte une rue assez large. Un flic nous siffle. Je me demande pourquoi et suis prêt à continuer ma route. Chris s’est déja arreté. “Qu’est ce qu’ils nous veulent?”. Chris me répond qu’on vient de prendre un sens interdit.
Le flic au sifflet nous dirige vers son collègue assis à une table avec un tableau écrit en khmer derrière lui. D’autres cambodgiens se sont faits aussi piéger et sont en train de négocier leur amende. Il nous montre notre montant: 30 000 riels. J’explose de rage, c’est trop facile pour eux, et leur sens interdit, on le voit presque pas. On s’en sort pour 20 000, merci Chris!
Se faire arrêter pour avoir pris un sens interdit au Cambodge, pour ceux qui connaissent le “code de la route cambodgien” comprendront qu’on est sonné quand ca arrive, tellement circuler à contre sens est normal et habituel. Les khmers paient et partent le plus vite possible. J’avais oublié qu’ici la logique n’est pas la même qu’en occident.
Dans le même genre, Voeung retire son casque de moto ainsi que tous les cambodgiens à 18:00 précises. Je lui demande pourquoi. “c’est simple, les policers s’arrêtent de travailler à 18:00, donc on se fera plus arrêter et on préfère rouler cheveux au vent”.

cf petit article sur le casque au cambodge:
http://khmermaille.free.fr/blog/?p=614

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avril 1st, 2017 at 7:51

Posted in 4-Cambodge 2017

fils electriques

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Les fils électriques, une véritable œuvre d’art collective, pleine d imagination, de débrouillardise et de créativité. Chacun vient et grimpe pour se brancher comme il peut au poteau avec son fil. Les campagnes autour de Battambang en sont dépourvues.
Le réseau progresse pourtant : on voit parfois des armées de casques jaunes (de « sécurité ») dans des camions à nacelles, débarquer dans le village. Mission d’électrification et d’installation du poteau électrique. Tronçonneuses qui coupent tout sur leur passage. On installe le poteau et LE fil électrique Tout le village est la pour observer le chantier. Et de se préparer à installer son fil plus ou moins illégalement.
Ceux qui ne sont pas reliés, vivent soit sans électricité, soit ont un générateur, soit utilisent des batteries de voitures qu’ils font recharger régulièrement.
Le prix de l’électricité est d’ailleurs quasiment deux fois plus cher qu’en Europe (toute l’électricité du Cambodge est importée des pays voisins).

Fil électriques! Ça marche!

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mars 6th, 2017 at 10:35

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petit déjeuner cambodgien

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voila ce que j’ecrivais en 2010 et que nous avons revécu avec Chris dans mon petit restaurant de nouilles à Battambang:

Mon petit dejeuner traditionnel qui est presque devenu un rite, comme celui d’aller boire un orangina au Cqfé des Arts : soupe de nouille chez le chinois tôt le matin. « mi saik cow , cafe teuk dok cow teukö», ca veut dire soupe de nouille au bœuf et café au lait glacé.
Quasiment un des seuls « baraing » (étranger) à y aller régulièrement, les petites serveuses me connaissent et savent dejà à l’avance ce que je vais prendre. D’où leur petit sourire lorsque je leur demande en khmer avec surement un accent francais ce que je veux et qu’elles le répètent en criant de leur voix nasillarde pour que les cusiniers préparent la commande.
Table ronde en bois, nombreuses tables dans grande piece carrelée blanche avec grands ventilateurs au plafond. On n’y vient pas pour le décor ! Les khmers, les plus riches (étant donné le prix élevé pour un local), y viennent tout simplement car ce sont les meilleures nouilles de Battambang.
Les nouilles arrivent avec le café glacé et une teillère et un verre. Toute une cérémonie que de nettoyer avec les petits mouchoirs blancs, les verres, baguettes et cuillères, de servir le thé, d’assaisonner la soupe avec du citron, du teuk mate (sauce piquante) et d’y rajouter des petis pains frits que l’on coupe en morceau. On peut commencer le petit dej et discuter avec ses amis.
Moi j’y vais en plus aussi pour observer le spectacle en dégustant mon petit déjeuner. Amusant d’observer comment les khmers prennent leur petit dej, de se demander ce que fait la personne dans la vie, de voir le balai des lexus qui se garent à l’aide des conseils des mendiants ou des motos devant le restaurant. Monde bi-polaire qui se cotoie. D’observer les serveuses qui s’activent et dont chacune à un role bien particulier à tenir : passer la commande, apporter les plats, encaisser, nettoyer. De suivre tout le petit monde qui gravite autour du restaurant, les mendiants « professionnels » qui sont la tous les matins et qui savent très bien s’y prendre pour avoir un petit billet à la sortie des cambodgiens. Telle cette vieille femme toute petite et tannée. Je ne me risquerai pas à lui donner un age. Toute voutée, elle fonce literalement sur sa proie et le prie de lui donner de l argent et ne le lâche que lorsqu’elle a obtenu le petit billet. Ou ces vendeuses de fruits avec leurs panniers garnis de fruits astiqués et présentés joliment en pyramide et assises sur leurs talons. Ou la petite vendeuse de moineaux qui vient vendre ses moineaux à certains jours particuliers. Elle essaie toujours de m’en vendre avec le sourire auquel je réponds. Pour les khmers, acheter ces petits oiseaux et les libérer est un geste sacré qui apporte bonheur et réalisation de ces souhaits. Le soir les moineaux reviennent gentiment chez la vendeuse de moineaux qui peut les revendre. Ou parfois, je croise un khmer que je connais qui est parfois très fier de venir de me dire bonjour et de parler si il peut en anglais ou en français pour épater ses amis ou collègues. Voila, c est le moment de payer. Et la c’est la patronne ou la fille de la patronne qui vient m’encaisser 8500 riels (2 dollars), mon petit dejeuner et spectacle matinal.

Soupe de nouille traditionnelle et café au lait glacé dans le petit restaurant de Battambang. Petit bonheur simple.

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mars 6th, 2017 at 10:07

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Temples d’Angkor et tourisme de masse asiatique

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Après Phnom Penh, nous voici pour quelques jours à Siem Reap à coté des temples d’Angkor.

Coté réjouissances:
Nous retrouvons Sophy une amie cambodgienne qui habite en Australie et ses amis australiens avec qui nous passerons quelques jours. Nous retrouvons aussi pour le coucher de soleil sur le tonle sap, ma cousine Tiphaine qui nous rejoint en vélo et est en mission vsi chez les pâtisseries du bayon (formation professionnelle).
La Chenla Guest house où j’avais mes habitudes a été démolie et transformée en café branché pour touriste. je vais retrouver les parents de Sophea qui tenaient la guest dans leur maison à la campagne et partageons un moment bien sympathique comme les cambodgiens savent le faire.
Nous allons aussi dîner un soir chez mes amis Savuth et Kalyan qui parlent eux aussi très bien français. Savuth est guide touristique et un ambitieux entrepreneur: il est en pleine construction d’une immense maison qu’il compte transformer en guest house. Kalyan était la traductrice au BFD, l’ONG locale avec qui je bossais et travaille maintenant dans une agence de voyage. Des retrouvailles bien sympathiques, qui permettent aussi de sentir comment Siem Reap évolue avec le tourisme. Savuth nous dépeint la caricature du touriste français et nous fait bien rire!

Retrouvaille avec la famille de Sophea de la chenla guest house qui était comme ma famille à Siem reap!ils habitent maintenant à la campagne dans une belle maison traditionnelle et moderne. La chenla à été détruite et remplacé par une sorte de Starbucks Coffee…

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Coté touristique (que personnellement je n’ai pas trop aimé):
la ville est une ville champignon en perpétuelle évolution avec des hôtels et magasins qui poussent de partout. Embouteillages de tuk-tuks, massage à 3$/h, la pub street où tous les baraings (blancs étrangers) se retrouvent pour boire et danser. Les touristes à tatouages et marcel qui sont comme chez eux. Pendant ce temps là, dans d’autres hôtels immenses (parfois, plus de 500 places), les touristes chinois ou asiatiques sont pris en charge par les tours operators. Les deux populations ne se mélangent pas trop.

Nous louons un tuk tuk pour aller voir la mythique Angkor Wat. Du temps de Pierre Loti (cf “Pelerin d’Angkor” que j’ai relu pendant mon séjour), c’était un endroit dans la jungle accessible uniquement à dos d’éléphants, et peuplé de mystiques et de bonzes.
De nos jours, c’est plutôt un “puy du fou” asiatique que l’on aborde soit en tuk tuk pour les européens soit en minibus climatisé pour les asiats. Embouteillage le matin pour aller acheter les tickets qui ont doublé depuis le 1 er fevrier (passant de 20 à 37$/jour!!). On n’entend plus vraiment les bruits de la jungle. Invasion de chinois en cette période du nouvel an chinois.

Angkor wat temple. J ai réussi à faire une seule photo sans touristes qui envahissent les temples et celui ci en particulier! Des chinois partout par bus entier! C est aussi ça le chineese new year! Ça pert de son charme.

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En général en groupe, très bruyants, armés de leur perche à selfie, souvent avec des ombrelles ou des visières pour se protéger du soleil, les touristes asiatiques sont la pour prendre des photos (comme d’ailleurs tous les touristes, y compris nous!), dans toutes les positions. ils dévorent tous les temples connus. Heureusement les temples avec escaliers ou moins connus sont plus calmes et mieux préservés de cette invasion!
La Chine veut construire un deuxième aéroport ou dégager Vinci qui avait la main mise sur l’aéroport de Siem Reap pour encore de nombreuses années. Les intérêts du pouvoir et de la Chine sont trop importants pour laisser le groupe francais en place. Le nombre de touristes prévu doit doubler d’ici 2020 principalement avec des touristes de la classe moyenne asiatique qui a maintenant accès au tourisme.
C’est en voyant ces temples et tous ces touristes chinois que je me rends compte en fait de la masse que représente la Chine et aussi de toutes les conséquences destructrices que cela peut avoir sur un écosystème quand il y a trop de monde qui surconsomme. Et cela est valable dans de nombreux domaines.

Ces temples sont beaux et uniques, mais en 6 ans, je constate bien la différence de mentalité et de fréquentation. Ce sera la dernière fois pour moi d’aller la bas!

voir article que j’avais écrit sur Siem Reap quand j’étais volontaire:
http://khmermaille.free.fr/blog/?p=561

et sur le semi marathon d’Angkor que j’avais courru:
http://khmermaille.free.fr/blog/?p=262

Quand la nature et les temples ne font plus qu un. Angkor ta prohm temple.

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Visite avec Chris et Sophy des temples d angkor. Belle journée passée ensemble!

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Chris l escaladeur en pleine action sur le temple du baphuon.

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Petit singe sur le dos de sa maman au milieu des temples. Comme disaient toutes les américaines à côté :"so cute"!

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mars 6th, 2017 at 9:48

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Sur la montagne de Madame Pehn pendant le nouvel an chinois

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Phnom Penh, cela veut dire la montagne de Madame Penh. Elle a son temple en haut d’une petite colline, ou plus exactement d’un petit monticule.
Nous nous y rendons avec Chris. C’etait autrefois gratuit pour tout le monde, et il y avait même un éléphant pour faire des photos ou le tour du monticule. Comme en Iran, c’est maintenant payant pour les touristes et toujours gratuit pour les cambodgiens. “une place pour un être humain s’il vous plait?” je demande au guichet. “3 dollars please!”.
De nombreuses familles se rendent au temple en ces jours de Chineese New Year. En effet une bonne partie de la population cambodgienne a des origines chinoises (plus ou moins lointaines) et prend très au sérieux cette période du nouvel an pour obtenir la prospérité!

Il y a deux temples: un temple chinois et un temple bouddhiste. Dans le temple chinois, il y a foule et une queue pour remplir la gueule du tigre avec de la nourriture. D’autres se font bénir par un moine qui les benit et les entoure d’encens. Certains sont venus avec des valises de dollars (des faux bien sur!) qu’ils mettent à côté des statuettes ou qu’ils brûlent.

Nous allons ensuite dans le temple bouddhiste qui est aussi actif mais plus silencieux. La encore on brûle de l’encens et on vient vénérer le bouddha.
Il y a enfin la statue de Madame Penh que certains viennent aussi vénérer. je discute avec un cambodgien qui vient de la vénérer et il m’explique que c’est son année, année du coq, et qu’il se doit de faire des offrandes particulièrement cette année s’il veut que la chance lui vienne!
Il y aussi les femmes qui proposent de libérer les petits moineaux (qui reviendront le soir gentiment dans leur cage pour le dîner).
Nous restons une bonne heure à nous imprégner de cette atmosphère bien cambodgienne!

voir petit article sur le meme sujet datant de 2010:
http://khmermaille.free.fr/blog/?p=352

Chineese new year. En plein milieu de la rue devant un magasin chinois de poissons nous avons la chance d assister à une danse des tigres.

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Phnom Penh cela veut dire la montagne de madame penh. Voici la statue de madame penh. Tous les khmers s y rendent en cette période de chineese new year pour faire leurs prières offrandes et brûler de l encens. Cela apporte prospérité et chance et chasse les mauvais esprits.

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mars 6th, 2017 at 9:36

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Phnom Penh, Mademoiselle Tiger, sa bière et ses glaçons

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Fin de journée, début de soirée. Phnom Penh la grouillante rentre chez elle ou essaie de capter un peu de fraîcheur. Premier soir dans ce pays vivant, accueilli par Voeung, un de mes amis cambodgiens qui était étudiant lors de mon séjour avec Enfants du Mekong (EDM).
Nous partons cheveux aux vents, à trois sur la moto. Voeung retire son casque dès que la nuit tombe. Ce n’est plus la peine, les flics sont rentrés chez eux ou en train de boire des bières! Nous déambulons dans Phnom Penh et luttons avec les autres motos pour faire notre chemin. Passage sur les trottoirs, parfois entre les égouts, à se frayer un chemin aussi entre les lexus et les tuk-tuk. Il y a maintenant de nombreux feux rouges et des débuts d’infrastructure pour réguler et désengorger la ville. Mais toujours des motos à contresens ou des convois improbables. Vrombissements de moteurs quand tout le monde redémarre.
Voeung nous emmène diner dans un nouveau quartier après la place de l’indépendance. c’est un BBQ (restaurant barbecue) qui appartient à son boss qui est d’origine vietnamienne.
Nous commandons de multiples plats tandis que Mademoiselle Tiger arrive engoncée dans son costume trop serré à l’effigie de sa marque de bière. “Niam beer? vous buvez de la bière?”. Nous commandons des bières à Miss Tiger qui revient vite avec des verres, des bières et surtout des glaçons. Car on boit la bière avec des glaçons au Cambodge (et dans une bonne partie de l’Asie). Miss Tiger restera à coté de nous pendant tout notre repas et nous resservira très (trop?) souvent des glaçons et surtout des bières! Car c’est son job de nous faire boire le plus possible! Nous reprenons le pouls de l’Asie avec Chris, un de mes amis d’EDM qui voyage avec moi pour 15 jours.
Le temps d’échanger sur nos vies et les 6 ou 7 dernières années passées, de planifier un minimum les jours à venir et de raconter à Voeung mes voyages précédents. Miss Tiger a bien bossé, nous rentrons cheveux aux vents et l’air jovial. La vie au présent!

Un croisement à Phnom penh un jour de pluie. Pas besoin de feu rouge ici!

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Dans une petite ruelle planquée à côté d un temple de phnom penh. Ils font des statuettes et maison des ancêtres pour les maisons.

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mars 6th, 2017 at 9:28

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